Le 15 Octobre 2023,
j’ai réalisé le reportage de la manifestation organisée par le Collectif Chartreuse au Col de Marcieu.
(Cliquez pour agrandir les images)
Une partie de la Réserve naturelle de Chartreuse a été récemment interdite au public par son propriétaire.
Environ 1000 personnes sont venues demander un accès libre, ainsi que l’évolution de la législation pour un véritable Droit d’accès à la Nature
Mes images sont utilisée pour la communication du Collectif Chartreuse et de l’ONG Mountain Wilderness.
Extrait du Manifeste du Collectif Chartreuse : Une question morale ...
Les randonneurs qui visitent le secteur des Arches est une population d’initiés, d’avertis, et surtout des gens qui habitent localement, dans le bassin Chambéry-Grenoble. Nous n’avons pas à faire ici à une population qui vient de loin. La randonnée est difficile et escarpée. Le col de Marcieu est dédié à un tourisme de proximité (petite station familiale). Interdire l’accès aux Arches, c’est interdire l’accès aux locaux.
A l’heure où la raison appelle la population à une certaine sobriété, à l’utilisation des mobilités douces, à partir à l’aventure près de chez soi plutôt qu’à l’autre bout du monde, M. de Quinsonas ferme l’accès à l’un des joyaux naturels de la région, source d’une certaine fierté pour tous ceux qui ont pu y monter.
Pourquoi ? Pour organiser des safaris, un business lucratif qui permet à deux ou trois personnes de s’enrichir en faisant miroiter que le “Chamois de Chartreuse” est une espèce mythique, à part et différente des autres chamois que l’on pourrait trouver dans Belledonne ou ailleurs. Ce n’est évidemment plus vrai puisque des populations extérieures ont été réintroduites pour renforcer la génétiques des individus qui ont échappé de peu à l’extinction dans les années 1980.
Pour qui ? Pour une poignée de chasseurs, collectionneurs de trophées, qui viennent pour la plupart en avion, pour un aller/retour de quelques jours, sans autre intérêt pour la région.
Certes, M. de Quinsonas a le droit pour lui, mais est-ce dans cette direction que nous souhaitons voir évoluer notre société ? Est-ce avec ces valeurs que nous souhaitons partager l’espace et faire cohésion dans la société ? Est-ce comme cela que nous pouvons envisager la gestion des espaces naturels classés ? Clairement, non, non et non.
Quelques retombées presse
N’hésitez pas à me contacter pour tout autre besoin de reportage.
0 commentaires